Poisson pané
Certain(e)s trouvent que je me fais rare... il est vrai. Mais là, mes chers petits élèves ne m'ont pas vraiment laissé le temps de vaquer à des occupations autres que la préparation des cours, la réflexion sur "comment faire cours face à une classe qui se croit en camp de vacances ?", sur "comment intégrer un élève qui a, manifestement, décidé de tout faire pour se faire exclure ?", sur "comment faire comprendre à cette jeune troisième professionnelle des notions simplissimes niveau sixième mais déjà trop ardues pour elle ?", sur "comment vais-je me reposer ?"...
Bref, la rentrée a continué de jouer son rôle d'assommoir (pas au sens zolien du terme, je n'ai pas d'alambic à disposition...) et mon temps, partagé entre chorales (au pluriel ça pourrait faire choraux, non ?) et boulot, ne m'a plus permis ni de bloguer ni de cuisiner comme je le souhaitais.
Alors, pour palier le manque de temps, ce sont des recettes simples, d'enfance parfois, qui ont refait surface. Voilà un poisson pané tel que me le faisait une très vieille cousine de la famille, "le poisson à la Marinette".
Poisson pané
Ce sont deux beaux filets de cabillaud qui m'ont donné envie de retrouver ce goût aillé que j'aimais tant étant enfant :
Pour deux personnes :
- deux filets de cabillaud
- une belle gousse d'ail
- persil
- chapelure
- un œuf
- huile d'olive, sel, poivre
- riz blanc, basmati...
"Marinnettage" :
Couper l'ail en très petits morceaux (ou le hacher, au choix !).
Dans un saladier, battre l'œuf avec une fourchette.
Ajouter une cuillère à soupe d'huile d'olive, une cuillère à soupe d'eau froide, sel, poivre.
Dans une assiette, verser de la chapelure, l'ail écrasé/coupé et le persil.
Tremper un filet de cabillaud dans le saladier puis le passer dans la panure.
Répéter l'opération une fois. (Cela fait donc deux passages pour chaque filet).
Faire revenir dans un peu d'huile d'olive, à la poêle. En évitant, contrairement à moi, de faire cramer un côté...
Servir avec du riz et/ou des épinards. Ou sans les épinards. C'est bon aussi sans les épinards...
"Les hommes intelligents aiment apprendre. Les imbéciles aiment enseigner."
Tchekhov
(oh bah zut...)